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Des chantiers simplifiés. Matthieu BRISARD, conducteur de travaux ( PIEUX OUEST), utilise le procédé Recépieux Matthieu BRISARD assure la fonction de conducteur de travaux depuis son entrée chez PIEUX OUEST en 2010. L'entreprise, basée à Tours qui compte une trentaine de salariés, réalise des fondations spéciales de la maison individuelle aux bâtiments industriels (pieux à tarière creuse, micro pieux…). Comment utilisez-vous le procédé Recépieux? Au cas par cas. Nous pouvons influencer la décision de l'entreprise de gros-œuvre sur le mode opératoire utilisé sur le chantier mais sommes sous-traitants, c'est elle qui décide. Par ailleurs, le recépage ne nous est pas systématiquement confié, il n'y a donc pas de règles spécifiques. Qu'est-ce que le procédé vous apporte? Sur certains chantiers comme pour ceux des bâtiments avec sous-sols et parkings, cela nous permet de travailler en surface (niveau rez-de-chaussée), d'éviter de circuler sur un chantier terrassé, d'intervenir sur une fouille avec des engins, d'installer une rampe d'accès pour la livraison du béton, etc.
Les tiges intérieures étant utilisées comme tube plongeur, il est possible d'injecter du béton sur une certaine hauteur à l'inté--eur de la tarière, qui est alors remontée grâce aux fonctions de la tête supérieure 3 et de la table de rotation 2, telles que décrites précédemment. Pour obtenir un excellent moulage du pieu. en fonction de la nature du terrain, on positionne l'extrémité du tube plongeur 18 par rapport à l'extrémité de la tarière creuse 16, soit plus bas, soit à l'intérieur du tube. Pour rendre le béton plus fluide, il est possible de mettre en vibration, le tube plongeur 18. Pour être sûr d'un moulage correct du pieu, il suffit d'injecter suffisamment de béton pour que la bentonite déborde au sommet de la tarière et de surveiller ce débordemment en modulant la vitesse de remontée et le débit de béton.
Cette petite méthode décrit les étapes importantes à suivre pour effectuer en chantier des travaux de fondation de pieux en béton armés réalisés à la tarière creuse. Préparation par le sous traitant Montage de la machine La foreuse à tarière se positionne à l'emplacement du futur pieu. Contrôle de l'aplomb ainsi que la position horizontale exacte selon le plan de fondation. La foreuse est calée, et la tarière est mise en rotation. Forage par le sous-traitant La tarière s'enfonce une première fois jusqu'à la profondeur souhaitée (la pression est enregistrée tout au long de la descente). La pompe à béton est amorcée à l'aide d'une barbotine, le béton est propulsé et la tarière remonte au fur et à mesure que le béton est injecté. Positionnement de la cage d'armature, puis descente de celle-ci (avec vibration). Casques du pieu (par l'entreprise générale) Dégagement du sol extrait, arase jusqu'à la côte souhaitée. (il est préférable d'enlever le béton frais afin de descendre à la bonne côte, plutôt que d'attendre le lendemain et de devoir utiliser un marteau piqueur).
Charleroi Nord 1947 Annexes [ modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia: Fondations, sur Wikimedia Commons Liens externes [ modifier | modifier le code] « Fondations sur pieux », ASsociation pour la Connaissance des Travaux Publics - ASCO-TP (consulté le 1 er décembre 2012) « Info-Pieux », Héneault et Gosselin inc. (consulté le 1 er décembre 2012) Liens internes [ modifier | modifier le code] Micropieux Fondation (construction) Blindage (construction) Pilotis Pieu Olivier Inclusions rigides
2 relatif aux travaux de fondations profondes pour le bâtiment. Pieux battus façonnés à l'avance [ modifier | modifier le code] Les pieux ou pilots sont en bois de hêtre, sapin, chêne ou en béton armé, et l'ensemble des pieux forme ce que l'on appelle le pilotis. Les pieux sont terminés, à la partie inférieure, par une pointe en fer forgé et leur tête garnie d'une frette également en fer, destinée à empêcher que le bois ou le béton ne se gerce, ou ne s'écrase sous les coups de mouton. Les pieux sont battus en force dans le sol ou enfoncés par vibration ( Vibrofonçage). Le battage s'effectue grâce à la chute d'une masse de fonte ou en fer de 500 kilogrammes, appelée Sonnette ou mouton, qui heurte la tête du pieux et provoque son enfoncement dans le sol. Le battage se poursuit jusqu'à obtenir un « refus », c'est-à-dire l'incapacité d'obtenir un enfoncement plus important. Une volée est une suite ininterrompue de 30 coups environ: après chaque volée on mesure l'enfoncement; si celui-ci après plusieurs volées ne présente plus qu'une quantité négligeable, on dit que le pilot est battu à refus [ 1].
Une fois ltépaulement engagé, on le maintent en place en assurant une force de traction permanente entre la table de rotation 2 et la tête supérieure 3. La tarière est vissée dans le sol en relâchant au furet à mesure le treuil 6. Si le sol -est suffisamment compact pour s'opposer à la descente de l'ensemble, le treuil 8 peut tirer l'équipage vers le bas. Lorsque la table de rotation 2 est arrivée au bas, le treuil 4 est relaché, ce qui a pour effet de libérer l'épaulement 12 des crans 10 et 11 et la table peut remonter de nouveau pour se présenter à hauteur d'une mou- velle pale 14, également munie des crantages 10 et 11, la tarière pouvant comporter un certain nombre de pales de ce type, échelonnées selon une distance choisie. Le bétonnage intervient par passage dans l'alésage central selon les procédés habituels, si l'alésage de l'âme de la tarière est de faible diamètre, de l'ordre de 100 mm, la tarière étant remontée concomlttamment. Au cours de cette remontée, la table 2 entraîne le couteau 13 par rotation entre les pales à une vitesse compatible avec le pas des dites pales, le couteau étant conformé à la manière d'un socle de charrue, pour éjecter vers l'extérieur, les matériaux de forage.