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Présenté hier soir en avant-première à Londres et à Paris, les nouvelles aventures de l'agent 007, baptisées Mourir peut attendre, recueillent des premiers avis mitigés. La suite sous cette publicité Quinze ans après avoir hérité du matricule de 007 dans Casino Royale, Daniel Craig s'apprête à passer la main. Son dernier film dans le rôle de James Bond se nomme Mourir peut attendre et il porte très bien son titre, tant il a mis du temps à arriver dans les salles, crise sanitaire oblige. Sous la houlette du réalisateur Cary Fukunaga ( Beasts Of No Nation), ce vingt-cinquième opus dévoile un Bond ayant quitté les services secrets et coulant des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide: il s'agit de sauver un scientifique qui vient d'être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu et Bond se retrouve aux trousses d'un mystérieux ennemi détenant de redoutables armes technologiques, incarné par Rami Malek.
Si vous laissez à un scénariste ou à un réalisateur l'opportunité de changer des choses, il va forcément le faire. ( Rires. ) Sauf qu'on ne m'en a pas donné la possibilité. Le film était fini, c'était comme ça. Est-ce que je referais exactement le même film aujourd'hui? Probablement que non. Symboliquement, la sortie de Mourir peut attendre signe une forme de retour à la normale pour le cinéma? Il y a quelque chose de symbolique, mais je ne sais pas si ça veut dire quoi que ce soit. Disney ou Marvel ont sorti de très gros films, on n'est pas les premiers. Donc ça ne veut pas dire qu'on en a fini avec la pandémie, mais qu'au moins, on peut commencer à retrouver une forme de normalité. Sauf qu'on n'est pas du tout là où on en était avant… Et ça vous angoisse? Vous allez ausculter le box-office? Question compliquée. Disons-le comme ça: on est optimistes, mais on s'attend à tout. Pour être parfaitement honnête, je ne crois pas que je vais scruter les chiffres. J'aurai surtout les yeux rivés sur les critiques de la presse.
Une soirée spéciale Casino Royale est organisée à Monte-Carlo avant la sortie du nouveau James Bond Le 29 septembre, soit une semaine avant la sortie de Mourir peut attendre au cinéma, l'opéra Garnier de Monte-Carlo accueillera l'avant-première du film. Une soirée spéciale Casino Royale est organisée en présence du Prince Albert et du réalisateur Cary Joji Fukunaga, mais sans les stars du film (Daniel Craig, Léa Seydoux, Ana de Armas, Rami Malek, Lashana Lynch... ), précise le Monaco-Tribune dans son annonce. L'entrée coûtera 2500 dollars, soit 2123 euros, et "les recettes de l'événement financeront le nouveau prix décerné par la Fondation Princesse Grace-USA, qui a pour mission d'aider des artistes émergents dans les domaines du théâtre, de la danse et du cinéma grâce à des subventions destinées à faire progresser leur carrière", précise l'article. Le réalisateur du blockbuster a d'ailleurs lui-même gagné ce prix par le passé. Il est également précisé qu'il sera remis "en l'honneur d'un de ses membres fondateurs, résident de longue date à Monaco et ancien James Bond lui-même, Sir Roger Moore, décédé en 2017. "
« Mourir peut attendre »: l'avant-première du dernier James Bond a enfin eu lieu - YouTube