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Pourtant, on ne peut rester impassible face à de tels propos. Comment ne pas se remettre un minimum en question quand dès le début du XXème siècle un chef de tribu polynésien pointait déjà avec beaucoup de lucidité et de pertinence certains des travers et paradoxes de la civilisation occidentale? Eric Scheurmann nous offre avec le Papalagui un témoignage sans concession de notre civilisation occidentale à l'aube du XXème siècle toujours d'actualité. Simple et efficace, c'est un livre qui ne fait pas de mal et qu'il faut avoir lu au moins une fois dans sa vie! Lien:.. + Lire la suite Commenter J'apprécie 18 0 Ce petit livre donne l'impression d'avoir été écrit récemment, tellement il reste d'actualité. Le papalagui - Erich Scheurmann - Une pause livre. C'est drôle, bien enlevé et plein de fraîcheur. A l'époque où notre impact sur la planète nous saute à la figure, cette approche nous fait réfléchir sur notre style de vie. La vision du chef de tribu est une vraie proposition philosophique dont malheureusement nous nous sommes complètement éloignés, tout en considérant les populations autochtones comme négligeables, les poussant à la disparition (on peut citer les amérindiens de Guyane ou du Brésil).
"Car le premier missionnaire blanc qui débarqua à Samoa, arriva sur un voilier. Les aborigènes prirent de loin les voiles blanches pour un trou dans le ciel, à travers lequel le Blanc venait à eux. Il traversait le ciel. " Mais les propos que Touiavii n'étaient pas destinés pour notre lecture. Si nous avons le bonheur de pouvoir les lires aujourd'hui c'est qu'il ont été recueilli par Erich Sheurmann, peintre et écrivain allemand, parti sur les îles Samoa pour étudier lui aussi leur culture. Il a alors décidé de les publié à son insu et je l'en remercie. Dans ces propos beaucoup de sujets sont évoqués. Papalagui résumé par chapitre 4. Pour commencer notre accoutrement qui sidère Touiavii. Comment peut-on arriver à supporter autant de couches de vêtements qui ne mettent pas en valeur le corps voire l'handicape. Toiavii a pu d'ailleurs observer que la tête et l'esprit est bien plus mis en valeur par l'homme blanc que tout le reste du corps. "Quand un jeune homme fait d'une jeune fille sa femme, il ne sait jamais s'il n'est pas dupé car il n'a jamais vu son corps auparavant".
C'est quelque chose qui devrait être fait avec plaisir, mais que la plupart du temps, le Papalagui n'a pas l'envie de faire. Les Papalagui - Les étonnants propos de... de Erich Sheurmann - Poche - Livre - Decitre. " "[... ]Le corps du Papalagui est de la tête aux pieds enveloppé de pagnes, de nattes et de peaux, si serrés et si épais qu'aucun oeil humain, aucun rayon de soleil ne les traverse, si serrés que son corps devient pâle, blanc et fatigué comme les fleurs qui poussent au fond de la forêt vierge. " Touiavii n'était pas tendre avec nos ancêtres mais il n'avait pas complètement tort. On peut tout de même déplorer une tolérance vis-à-vis des moeurs occidentaux aussi faible que la nôtre envers les peuples dits primitifs.
Genre de l'oeuvre, style de l'auteur Le texte relève de l'essai de type anthropologique: les chapitres sont essentiellement... Uniquement disponible sur