Parure Bollywood Pas Cher
Le choix de la date de semis est primordial pour l'orge de printemps. Une date de semis trop précoce expose la culture à des épisodes de froid intense. À l'inverse, une date de semis trop tardive réduit la capacité de tallage et augmente les risques d'échaudage en fin de cycle. [Article mis à jour, publié initialement le 14 février 2017] L a date de semis de l'orge de printemps est conditionnée par la date de ressuyage des sols et la possibilité d'exécuter une préparation superficielle en un minimum de passages. Suite à un hiver humide, il est souvent bénéfique d'attendre un ressuyage correct du sol plutôt que de vouloir semer à tout prix. Mieux vaut attendre un ressuyage correct du sol pour semer Carte 1: Plages recommandées de dates et de densités de semis des orges de printemps en France (©Arvalis) Le créneau de semis idéal pour l'orge de printemps se situe dans une fourchette d'environ un mois, sur un calendrier variable selon les régions. Les semis avant le début de période sont souvent exposés à un coup de froid hivernal, alors que les graines sont en train de germer ou que la plante est encore peu vigoureuse.
La période optimale pour son semis est passée (15 février - 15 mars). Pourtant, bon nombre des parcelles dédiées à l'orge de printemps ne sont toujours pas semées. La faute à une fin d'hiver très pluvieuse comme vous avez pu le constater. Mais alors, quelle décision prendre? Arvalis-Institut du végétal explique que « le décalage d'un mois de la date de semis par rapport à une date "classique" de semis fin-février/début mars se traduit par le recul de la date d'épiaison d'environ 10 jours et le raccourcissement du cycle d'environ 20 jours ». Ce changement dans l'état de croissance implique deux conséquences. Tout d'abord, le risque de connaître un échaudage des grains en fin de cycle est accru: « À Dijon, entre une épiaison retardée de 10 jours et une épiaison classiquement observée (le 1 er juin), on enregistre en moyenne 4 jours supplémentaires d'échaudage, avec des températures maximales supérieures à 25°C, au cours de la période de remplissage des grains (15 jours contre 11) », explique Luc Pelce, ingénieur régional Arvalis.
Le risque de verse est également accru en semis d'automne, surtout lorsque l'hiver a été doux – donc favorable au tallage. Concrètement, des semis d'automne peuvent s'envisager dans ces régions sur les parcelles à faible réserve utile, avec les variétés les plus tolérantes à la rhynchosporiose et un programme fongicide renforcé. Les semis sont possibles dès le 20 novembre en Charentes, voire la fin octobre en Touraine et dans le Berry, le développement végétatif étant un peu plus long. Pour les densités de semis, elles peuvent être légèrement réduite à moins de 300 gr/m² en très bonnes conditions de semis, le cycle végétatif étant plus long qu'en semis de printemps. Ne pas oublier l'intérêt de l'orge de printemps dans la lutte contre les graminées Dans un contexte d'apparition de cas de vulpins résistants aux herbicides foliaires, l'introduction d'une orge de printemps dans la rotation permet de réduire le stock semencier des adventices levant préférentiellement à l'automne. Semer sur un sol indemne d'adventices reste la première règle à respecter pour éviter les infestations, d'autant plus que le nombre de molécules homologuées sur la culture se restreint.
Cette année, ce sera semis d'orge brassicole, épeautre de printemps et quelques corrections avec du seigle de printemps!?? Il fait un temps magnifique dans le famenne belge!?? —???? Philippe Henrard???? (@HenrardPhilippe) February 28, 2021 Le semis d'orge à été fait partout où la terre était sèche et comme le semoir est en copropriété, nous avons ensuite donné le relai au collègue. Reste là encore 4 champs en orge de printemps semés classiquement semaine prochaine et 2 champs à semer avec … — Ferme Du Ribourdon (@ribourdon) February 28, 2021
Conséquence de cet échaudage prolongé: un effet négatif sur le rendement, mais aussi une incidence sur le calibrage et sur la teneur en protéines. Deuxième conséquence: une diminution du nombre d'épis potentiels/m 2: « Compte tenu du lien assez fort entre la composante "nombre d'épis/m²" et le rendement des orges de printemps, il est important de pouvoir compenser ce phénomène par une majoration des densités de semis, lors de semis tardifs, de 80 à 100 grains/m² », ajoute Luc Pelce. Historiquement, les mauvais rendements faisant suite à des semis à partir du 1 er avril s'expliquent par le déficit de pluie entre le semis et l'épiaison. « Compte tenu des résultats d'essais sur le mode d'élaboration du rendement des orges de printemps, 120 mm de pluies cumulées au minimum pendant cette phase contribueraient à préserver le potentiel de rendement. » Mais puisqu'aucune année ne se ressemble, le risque peut être pris. Il n'est pas dit que nous connaîtrons des sécheresses de printemps comme en 2017: « L'analyse climatique fréquentielle des 20 dernières années met en évidence que dans le cas des semis de fin mars/début avril, il y a 6 chances sur 10 de cumuler assez de pluies pour ne pas dégrader le potentiel de rendement, contre 7 à 8 chances sur 10 pour les semis réalisés avant le 20 mars, explique Luc Pelce.