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Sa dégustation annonce l'arrivée des récoltes et sonne la fin de l'été. Attendu avec impatience chaque année, le bouilli de légumes est l'un des repas traditionnels que nous préparons au moins une fois par été afin de célébrer l'arrivée des précieux et savoureux légumes du jardin. C'est la quintessence de l'expression «manger local» avant que cela devienne un concept aussi nécessaire que tendance Bien souvent, la recette du bouilli de légumes est transmise de génération en génération et peut différer d'une famille à l'autre. Toutefois, le réconfort engendré par les délicieux arômes qui s'échappent de la cocotte lors de sa cuisson est universel! Envie de renouer avec ce plat intemporel? Lisez ce qui suit et vous concocterez un bouilli de légumes capable de rivaliser avec celui de grand-maman, c'est promis! La petite histoire du bouilli de légumes D'où vient cette tradition culinaire bien québécoise? Le bouilli de légumes s'apparenterait étroitement au pot-au-feu français. En effet, dans les deux cas, il s'agit d'un ragoût de bœuf préparé avec des légumes d'automne.
Toutefois, comme le bœuf était bien rare dans les familles à l'époque de la Nouvelle-France, le bouilli canadien était souvent concocté avec de la viande de porc. En fait, on utilisait la viande et les légumes que l'on avait sous la main. Preuve que la simplicité a très bon goût! De nos jours, découlant de l'héritage des colons français des XVII e et XVIII e siècles, le bouilli de légumes contient généralement de la viande de bœuf, qui provient bien souvent du rôti de palette. Coupée en cubes, ou non, la viande mijote tout doucement dans un bouillon parfumé jusqu'à pouvoir s'effilocher. Vers la fin de la cuisson, on y ajoute des légumes pour un repas complet et ultra-satisfaisant! Les essentiels Pour un bouilli de légumes digne de grand-maman, en plus de la viande, il est impératif de choisir des végétaux frais et de saison. Ils seront alors plus riches en saveurs, ce qui fera toute la différence! Les légumes traditionnels du terroir sont de mise: pommes de terre, carottes, navet ou rutabaga, chou vert, oignons, sans oublier les fameux petits haricots du jardin.
». Je pleure, mes amis, je pleure. En fait, ce qui fait définitivement la différence, c'est de saisir la viande avant de la mettre dans la mijoteuse ET je crois que le petit filet d'huile d'olive AVEC déhanchement y est également pour quelque chose… Bien entendu, un merci tout spécial aux assaisonnements qui ont grandement contribué au succès de cette entreprise. Je voudrais également remercier ma mère, fière ambassadrice québécoise, et … Oups, je m'égare. En passant, une p'tite vite avant de terminer: de GRÂCE, ne jetez pas ce précieux nectar qu'est le bouillon résiduel! Tamisez et gardez au frigo pour faire une bonne soupe un de ces quatre. Mais n'oubliez pas d'enlever la galette de gras du dessus. Ça colle aux parois des joues. Eurk. Bonne Saint-Valentin, spécialement aux célibataires à qui on se DOIT d'inonder d'amour. Et… Bon appétit!
Au fait, si vous voulez un bon article sur les huiles, consultez le site du Canal Vie. Si vous voulez mettre du beurre pour donner du goût, ajoutez quand même un peu d'huile sinon le beurre seul brûle trop rapidement. Ensuite, je dépose l'oignon, les carottes, les pommes de terre, le navet et l'ail dans la mijoteuse. J'ajoute l'eau, je saupoudre le thym et le persil et je sale. Je dépose le boeuf par dessus, et LÀ, j'ajoute le filet d'huile d'olive en me déhanchant – Jamie Oliver, sort de ce corps! C'est tellement agréable de se prendre pour une vedette. J'ajoute la sauce soya, et à la toute fin, je mets la moutarde sèche, et je sale et poivre encore. Oui-oui! Finalement, étape très jouissive: je-pèse-sur-le-piton. Mijoteuse à feu bas pendant 8 heures, je vais au travail, je reviens du travail, alléluia! La bouffe est prête! (J'ai également essayé à feu élevé pendant 6h et le résultat était tout aussi excellent) LE RÉSULTAT Les filles ont dévoré leurs assiettes en disant « Hmmm! C'est tellement bon!