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Heureusement, les méthodes modernes sont moins odorantes et désagréables, bien que les centres de tannage soient toujours connus pour leur forte puanteur, comme celui de Fès au Maroc. Trayeur de serpents Ce métier existe encore aujourd'hui et consiste à extraire le venin des serpents pour l'utiliser comme antivenin, un traitement contre les morsures de serpent. Il s'agit d'un travail désagréable, mais toutefois très important. Le trayeur de serpents travaille avec des cobras, des mambas, des vipères, des aspics, des serpents corail, des bongares, des serpents marins et des crotales. Résurrectionniste Lorsque l'étude de la médecine a pris son essor au XIXe siècle, les scientifiques faisaient appel à des résurrectionnistes pour déterrer les c a d a v r e s à des fins de recherche médicale. Certes, c'était une pratique illégale, mais le travail était très bien payé. De ce fait, certains professionnels en venaient même au meurtre pour répondre à la demande. Tosher Le métier de tosher était populaire dans Londres, à l'époque victorienne.
La seule méthode pour obtenir des antivenins fiables Le venin de quatre espèces de serpents sera ensuite mélangé et injecté, en petites doses non létales, à des chevaux dont l'organisme émettra alors des antigènes qui seront utilisés pour fabriquer l'antivenin. Cette méthode est la seule pour obtenir un antidote fiable, potentiellement décisif pour les centaines de millions de paysans indiens qui risquent chaque jour d'être mordus dans leurs champs. "Ce travail est important, il est comme sacré pour nous", confie R. Kumar.
L'un des leaders dans ce domaine est le Natural Toxin Research Center de l'Université A&M du Texas. Ensuite, apprenez à connaître les serpents. Suivez des cours de manipulation et d'identification. Vous devez également vous entraîner à manipuler les serpents. Juste une idée, essayez d'apprendre en manipulant d'abord des serpents non venimeux. Il est plus facile de faire des erreurs de cette façon. La traite des serpents est une industrie réglementée. L'USDA réglemente qui peut acheter et vendre du venin de serpent. Il est très important de se renseigner sur ces réglementations afin de pouvoir opérer correctement. En moyenne, les traileurs de serpents gagnent environ 2 500 $ par mois, mais le venin de serpent est un marché coûteux. Un gramme de certains types de venin de serpent peut se vendre 2 000 $. Si vous êtes assez fou pour capturer, traire et élever des serpents, prenez la précaution de porter des vêtements de protection et d'avoir toujours un antivenin à portée de main. Et n'oubliez pas qu'une seule erreur, et vous mourrez.
Pour le premier épisode de la deuxième saison de " Sur les routes de la science ", série de documentaires diffusés ce week-end sur Ushuaia TV, les journalistes Marie-Pier Elie et Emilie Martin se sont essayées à l'extraction du venin d'un Bothrops asper. Un serpent parmi les plus dangereux du monde, communément appelé Fer de lance centro-américain en Guyane et dans certaines îles des Antilles. Au Costa Rica, pays dans lequel a été tourné cet extrait, cette espèce est souvent nommée terciopelo ce qui signifie "velours", car sa peau possède à peu près la même texture. Les deux journalistes ont donc réalisé, aidées par des chercheurs de l'Institut Clodomiro Picado (Costa Rica), cette tâche qui s'avère bien plus ardue qu'elle n'y parait. Des gestes rapides et efficaces Interrogé par Sciences et Avenir, Aaron Gomez, également biologiste dans cet institut, explique que cette méthode pour extraire le venin d'un serpent, est " la plus sûre pour le serpent comme pour le manipulateur ". Cependant, elle nécessite une préparation en amont. "
Il n'y a pas si longtemps, un fer de lance commun brésilien a attaqué Jim Harrison à hauteur du poignet gauche. C'est la pire morsure qu'il a connue jusqu'à présent. Après six jours à l'hôpital, il eut de terribles abcès à la main et ceux-ci durent être retirés par l'intermédiaire d'une opération qui prolongea son séjour à l'hôpital de deux semaines supplémentaires. Véritable héros Peu de temps après l'incident, il fut de nouveau mordu par un mocassins à tête cuivrée. Heureusement, cette attaque ne fut pas trop dangereuse et il se remit à travailler assez rapidement. Ses mains sont la preuve parfaite qu'une morsure est toujours imprévisible. Il a perdu la moitié de son majeur de la main gauche après avoir été mordu par une vipère à cornes. De plus, son pouce gauche et son auriculaire droit ont été mutilés par une morsure de cobra. Le Docteur Edward Otten, spécialiste en toxicologie à l'Université de Cincinnati, qualifie Jim Harrison de véritable héros car il met sa vie en danger tous les jours pour sauver des vies dans le monde entier.