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» Al-Bukhârî 3/31127. La Hijâma (ventouse, saignée) n'invalide pas le jeûne bien que cela soit détestable pour le jeûneur (si cela risque d'affaiblir le jeûneur): (Idem pour les prises de sang). Le sang ne provenant ni des menstrues ni des lochies n'a aucun impact sur le jene - Islamweb. En effet dans le hadîth sahîh de 'Ikrima, Ibn 'Abbâs rapporte que le Prophète (paix et salut sur lui) a pratiqué la Hijâma (ventouse) alors qu'il jeûnait. L'Imam Mâlik déteste la Hijâma pour le jeûneur mais il dit qu'elle ne rend pas le jeûne invalide. Bidâyat al-Mujtahid d'Ibn Rushd Tome I page 432.
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Par la suite, lorsque le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) apprit ce qui s'était passé, il ne lui fit aucune objection par rapport à son attitude. Cela constitue une preuve claire, selon les mâlékites et les châféites, que le saignement n'annule pas les ablutions. 2 Selon l'avis de l'Imâm Ahmad Ibn Hambal r. a., c'est uniquement le saignement abondant qui annule les ablutions. Wa Allâhou A'lam! Actes autorisés et tolérés pendant le jeûne. Et Dieu est Plus Savant! (Réf: « Dars Tirmidhi » de Moufti Taqui Ousmâni – Volume 1 / Page 320) 1- Il est important de préciser que, souvent, on considère que Hassan Al Basri r. était d'avis que le saignement n'est pas un facteur d'annulation du « Woudhou », et ce, en raison d'un rapport émanant de lui et présent dans le Sahîh Boukhâri, qui dit: « Les musulmans n'ont cessé de prier avec leurs blessures. » (« Mâ zâlal mouslimouna yousalloûna fî djarâhâtihim ») … Mais quand on lie ces propos avec un autre avis qui est rapporté du même Hassan Al Basri r. et qui est présent dans le « Mousannaf » de Ibné Abi Chaybah justement (avec une bonne chaîne de transmission), on constate que le sens de ses propos cités par l'Imâm Boukhâri r. n'est pas forcément celui qui est admis communément… Dans le rapport en question, voici ce qui est dit: « Il (Hassan r. ) ne considérait pas les ablutions (nécessaires) en raison du sang, exception faite de ce qui coulait.