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La vénalité: on sait que deux choses sont importants pour père Ubu: SA Gidouille (c'est-à-dire son ventre, manger, ) et l'Argent. C'est notamment en s'appuyant sur cette vénalité que mère Ubu l'a convaincu d'assassiner le roi; d'ailleurs, il le dit de manière explicite, il a tué le roi Venceslas pour l'argent: « pour enrichir », « prendre leurs biens » (L 4–5). Ainsi au début de la scène (L 4) il parle d'enrichir le royaume mais rapidement il se dévoile et (L41/42), « je ne finirai pas de m'enrichir », « j'aurai tous les biens » (L42) Les questions que pose le père Ubu aux nobles, avant de les assassiner, portent toujours sur les finances: «de combien sont tes revenus? Analyse Ubu roi , Jarry 1896 Acte III scène 2 | une prof pour ses élèves. », « quels sont tes revenus? » et ceci à cinq reprises et à chaque fois il s'assure: « tu n'as rien autre chose? ». Sa vénalité est telle que pour lui il n'y a pas de petits profits: « mieux vaut peu que rien » (L 31). On remarque qu'il y a, à la fois, un lien de complémentarité et un lien d'opposition entre la noblesse et l'argent – complémentarité car c'est un titre de noblesse qui correspond à une terre.
De plus le début insiste sur l'idée de mort: « faire périr » (L4), « condamné à mort » (L8), « faire exécuter » (L42). On remarque qu'ils maltraitent les nobles « brutalement »(L2) Il les interpelle avec des surnoms péjoratifs tels que « Bouffre » (L16) Il les insulte et les tutoie « tu as une sale tête » (L19). Mais cette férocité laisse en plus un sentiment d'injustice et d'absurdité. Ainsi, si les riches sont assassinés pour leur argent « condamné! » (L 14) ou « dans la trappe » (L 18 ou 23), ils le sont aussi sans aucune raison, ainsi lorsqu' un noble, le prince de Podoli affirme « je suis ruiné » (L 26) ou que le Margrave de Thorn est présenté comme avec très peu de bien « ce n'est pas lourd » (L29), la condamnation reste la même: « dans la trappe » (27 et 31). Ubu roi acte 3 scène 2 texte 3. Enfin on remarque qu'il y a une gradation dans cette férocité, dans ce besoin de tuer. La scène commence par l'assassinat des nobles un après l'autre « le premier noble » (L 7), « second noble » (L 16) »troisième nobles » (L 28 et18) etc… Puis on passe à « tous les nobles » (L42) ce qui est confirmé par la didascalie: «on empile les nobles dans la trappe » (L43).
Le pouvoir absolu: - Père Ubu est une c aricature de dictateur dont il reprend, en exagérées, toutes les caractéristiques Notamment celles de l'utilisation malveillante de ce pouvoir absolu. Les décisions sont prises par lui seul, et appliquées immédiatement le voit tout d'abord, par l'utilisation du futur proche « je vais faire périr (L 4) ou « je vais faire exécuter » (L42) ou encore « je vais réformer » (L46). Ce besoin d'être obéi dans l'immédiateté est une des caractéristiques du pouvoir absolu: le tyran n'attend pas. Il y a, de plus, une utilisation exagérée du « je » ainsi, par exemple « j'ai l'honneur » (L 4) je les passerai » (N 8). Ubu est à la fois le décisionnaire, le procureur, (puisque c'est lui qui pose les questions « de combien sont tes revenu? Ubu roi acte 3 scène 2 texte 2. ») et le juge puisque c'est lui qui condamne « condamné! » (L 14) et exécuteur on le voit dans la didascalie « il le prend avec un crochet et le passe dans le trou » (L 14). Comme tous les tyrans, Ubu aime donner des ordres il y a donc de nombreux impératifs dans cette scène dès la lignes 1 « apportez », « faites avancer » (L 2), « passez-moi » (L 7), « lisez » (L) ainsi que beaucoup d'autres d'impératifs.