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Commentaire Linéaire Et Littéraire Des Obsèques De La Lionne

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Résumé du document - Comme dans de nombreuses fables, La Fontaine plante le décor dans le premier mouvement. - Si le titre renseigne le lecteur sur le thème développé par la fable (la reine est morte et sera enterrée), force est de constater que c'est en fait le Lion qui occupe l'essentiel de ce premier mouvement. - Malgré le trépas de la Lionne, il est celui qui occupe le devant de la scène: « le Prince », « la femme du Lion », « il », « sa », « ses », « Le Prince », « son ». - Sa puissance est donc remarquable... et remarquée. La trépassée est évoquée grâce au lien qui l'unit au Roi (« la femme du Lion » et la diérèse de Li-on permet une focalisation sur le personnage) et ce dernier occupe, dans le mouvement, une place stratégique: en fin de vers (vers 3) ou au début (vers 6 et 12) (... ) Sommaire I) La douleur du Lion (vers 1 à 16) II) L'intervention de La Fontaine (vers 17 à 23) III) Les Obsèques de la Lionne (vers 24 à 51) IV) La morale (vers 52 à 55) Extraits [... ] La Fontaine met en avant l'idée que les courtisans ne sont pas ce qu'ils semblent être.

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J'y prends plaisir. A peine on eut ouï la chose, Qu'on se mit à crier: Miracle, apothéose! Le Cerf eut un présent, bien loin d'être puni. Amusez les Rois par des songes, Flattez-les, payez-les d'agréables mensonges, Quelque indignation dont leur coeur soit rempli, Ils goberont l'appât, vous serez leur ami. Jean de La Fontaine - Les Fables La fable entre tradition et innovation Réécriture de La Fontaine La Fontaine, dans ses Fables, se conforme à l'idéal artistique du classicisme: plaire et instruire. C'est ce que l'on peut voir dans « Les Obsèques de la Lionne » qui mêle une critique féroce de la Cour et du despotisme à un art consommé de la narration. Mise en situation -17e siècle, sous le règne de Louis XIV, le régime est une monarchie absolue de droit divin. Jean de La Fontaine (1621-1695) écrit 2 recueils de 6 livres chacun, le seconde livre dont il est ici question, parait entre 1678 et 1695. -Les Obsèques de la Lionne viennent de ce livre, et sont inspirés d'une fable d'Abstémius, du recueil d'une centaine de fables Hécatomythion, écrits vers la fin du 14e siècle, sous la renaissance- Dans cette fable très classique, La Fontaine mêle différents registres: humour, sarcasme, colère, c'est une satire acerbe des courtisans et du roi.

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Il n'y a que flatteurs, hypocrites, rusés et menteurs. La seule fois où le terme ami a été utilisé dans la fable, c'est dans la bouche de la Lionne à savoir dans un propos inventé, fictif. ] Le Cerf imagine cette canonisation pour se sortir d'affaire et use de la prosopopée pour achever de persuader le Roi. Ainsi fait-il parler la Lionne qui s'adresse au Cerf par l'apostrophe «Ami L'assonance en souligne le caractère paisible et pacifique de la conversation: lire les vers 45-49 jusqu'à plaisir Le Cerf achève son discours de nouveau sur un propos à double sens: Laisse agir quelque temps le désespoir du Roi/J'y prends plaisir Ces paroles, fictives, sont plus censées mettre en évidence le sadisme et la cruauté de la Reine qu'un quelconque amour ou attachement pour son époux. ] Ce lexème accolé à l'adjectif chétif renforce cette idée d'infériorité et met en exergue la puissance et le mépris du Roi. Ce mépris sera visible à plusieurs reprises dans son discours notamment avec l'alliance de mots antithétiques sacrés (renvoyant au Lion bien sûr) et profanes (qui évoque le Cerf).

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V. 1 à 12. • V. 3: S'acquitter: devoir des courtisans pour faire plaisir au prince. • V. 4: « compliments de consolation » → flatter et plaire au roi par des condoléances pas forcément sincères. • V. 5: vérité générale → les condoléances sont douloureuses à entendre. • V. 4-5: antithèse consolation/affliction. • V. 6 à 10: organisation des obsèques de la lionne de façon très humaine: « tel jour, tel lieu, prévôts, régler, placer... » → pourrait presque faire oublier qu'il s'agit d'un animal. • V. 11: « jugez si chacun s'y trouva » → ironique, montre le caractère 'obligatoire' d'être présent pour satisfaire le Lion. • V. 12: « aux cris s'abandonna » → douleur du Lion • V. 13: « tout son antre en résonna » → retour à l'animalier 2/ La perception de l'auteur sur la cour (V. 15 à 24): • V. 15: « On entendit à son exemple » → courtisans qui imitent le roi dans le but de le satisfaire • V. 16: opposition animal/humain avec rugir/patois, courtisans • V. 17: « je » → aparté de la part de l'auteur • V. 18: oxymore tristes/gais → montre l'indifférence des courtisans et se moque de leur manière de se définir par les désir du roi.

Au vers 12 et 16 La Fontaine revient à l'animalisation du Prince et sa cour, ce qui en fait une satire. Au vers 13 l'hyperbole « Tout son antre en résonna » exprime une démonstration de tristesse sincère. Ensuite, les moralistes ont critiqué le blasphème des courtisans à travers les mots opposés "tristesse, homosexualité" (verset 18) et "existence" / "apparence" rimant dans les versets 19 et 20. Ces oppositions ont souligné la rapidité des courtisans à changer de masque en fonction de la situation. La phrase désordonnée "Prêt à tout, indifférent à tout le monde" (v. 18) montre les limites de l'habileté et de la tromperie. La métaphore «l'homme caméléon, l'homme singe du maître» poursuit l'ironie des courtisans.... Uniquement disponible sur

Développement: Dans la première partie nous pouvons voir que le premier vers est une entrée in media res car il exprime directement ce qu'il s'est passé hors-scène, le lecteur est directement plongé dans l'histoire. Au vers 3 nous pouvons remarquer que le caractère imaginaire des animaux (« Lion », « Lionne ») ne dure pas longtemps en utilisant la périphrase « Le Prince » La Fontaine nous place immédiatement dans le monde politique de la cour. L'antithèse (compliment/consolation) montre que la cour est un théâtre où la tristesse est jouée plutôt que ressentie. Au vers 5 l'hyperbole « surcroît d'affection » renforce la fausseté du monde courtisans où les sentiments ne sont pas vrais mais joués. La Fontaine nous montre ensuite le pouvoir du roi ou toutes les volontés sont satisfaites, ce qui nous montre une inégalité entre la cour et le roi. Au vers 9 et 10 les deux propostions: « Pour régler la cérémonie » et « Et pour placer la compagnie » nous fait comprendre dans l'ironie l'organisation du système ou chacun doit être à sa place au service du Prince.

Wed, 31 Jul 2024 07:56:31 +0000