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Gustave Roud - Le Poète

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365-374. Grietje Hollaert, Le style de Gustave Roud, Genève, Slatkine, 1991. Claire Jaquier, Gustave Roud, Histoire de la littérature en Suisse romande, dir. Roger Francillon, Lausanne, Payot, t. 3, 1998, pp. 109-121. Antonio Rodriguez, Le paradis dans le paysage chez Gustave Roud, Compar(a)ison, I, 1998, pp. 97-117. Les chemins de Gustave Roud, Actes du colloque de Mulhouse, 21-22 mars 2003, éd. Peter Schnyder, 2003. Revue Autour de Gustave Roud, Solaire, 17, Issirac, juin 1977. « Gustave Roud », Europe, no 882, Paris, octobre 2002. [ modifier] Notes et références [ modifier] Liens externes Association des amis de Gustave Roud galerie de photos et de fac-simile Gustave Roud sur Le Culturactif Suisse
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Outre cette « quête » constamment réitérée et le souffle ample de ses proses, un trait marquant de sa démarche consiste également à s'être éloigné d'une célébration des paysages alpestres ou lacustres, forcément sublimes depuis le romantisme, pour favoriser les paysages ruraux de la plaine ( Petit traité de la marche en plaine, 1932). Le Haut-Jorat devient ainsi un lieu poétique non seulement pour chercher une ouverture dans l'environnement immédiat, mais aussi pour affirmer une nouvelle esthétique, notamment face à la prédominance littéraire de Ramuz en Suisse romande. Gustave Roud, Page de couverture de l'édition originale du Petit Traité de la marche en plaine, Mermod, 1932. Orientations de lecture Un volume en « Poésie »/Gallimard offre la meilleure entrée dans l'œuvre poétique de maturité. Il rassemble Air de la solitude, Pour un Moissonneur, Requiem. Il est également possible de consulter l'ouvrage de poche dans la collection « Poche suisse » chez L'Âge d'Homme qui regroupe des textes de jeunesse: Essai pour un paradis, Petit Traité de la marche en plaine.

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Gustave Roud, critique, traducteur, photographe mais aussi et surtout poète suisse, peu connu bien qu'il ait largement influencé le regretté Philippe Jaccottet (qui lui consacre d'ailleurs une préface merveilleuse). Il s'agit d'un recueil de poésie en prose plutôt classique et romantique, accessible à tous et toutes, qui m'a séduite par la grâce de son style, sa grande mélodie ainsi que la singularité de ses thématiques (la campagne, sa temporalité très particulière, le travail des paysans et plus largement la beauté des paysages du Haut Jorat où il a passé l'essentiel de sa vie). Dis comme ça, j'ai conscience que j'ai peu de chances de vous donner envie de le découvrir alors je vais laisser Philippe Jaccottet vous résumer son oeuvre: "Roud a cité souvent, et on ne peut éviter de le faire après lui, ce fragment de Novalis qu'il a traduit ainsi: « Le Paradis est dispersé sur toute la terre, c'est pourquoi on ne le reconnaît plus. Il faut réunir ses traits épars. » Ce fragment est une des clefs de son œuvre; un passage d'une « Lettre » à son éditeur [... ] le complète: « La poésie (la vraie) m'a toujours parue être.. une quête de signes menée au cœur d'un monde qui ne demande qu'à répondre, interrogé, il est vrai selon telle ou telle inflexion de voix »... Gustave Roud (French pronunciation: ​[ɡystav ʁu]; April 20, 1897 – November 10, 1976) was a French-speaking Swiss poet and photographer.

Il vit avec sa sœur dans la ferme de ses grands-parents, c'est un lettré, critique et traducteur des romantiques allemands, mais c'est un homme seul, qui vit en lisière des autres. Un grand marcheur, qui a ce talent rare de rendre éloquentes les traces d'un renard dans la neige, ou d'accompagner l'arrondi d'une colline ou l'épaule d'homme fauchant les blés au soleil d'été. Tout chez lui est désirant. Car il aime secrètement, chastement et pour lui-même ces hommes, ces paysans aux torses nus. Tout au long de sa vie, il va se choisir un compagnon de pensée, Olivier ou René à qui s'adressent ces promenades silencieuses. Contempler un paysage ne peut être parfait que si on peut le partager avec un autre, aussi Gustave Roud saisit-il, dans ce qui s'offre à son regard, cet autre: homme, fleur ou animal pour entrer avec lui dans l'image. A moi seul je ne puis animer un spectacle. Il faut une présence. C'est ce qui bouleverse ici, la solitude à bas bruit qui marche, comme Robert Walser marchait aussi, en marge d'un tableau animé dont il fait à peine partie, car il traverse cette belle campagne mais ne le façonne pas, contrairement aux paysans qui sculptent cette terre à leur main.

Wed, 31 Jul 2024 23:42:02 +0000