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63 /5 (sur 469 votes) Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d' elle il y aura toujours le ciel tout entier. An interrupted life: The diaries of Etty Hillesum 1941-1943 de Etty Hillesum Références de Etty Hillesum - Biographie de Etty Hillesum Plus sur cette citation >> Citation de Etty Hillesum (n° 119787) - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation: - Note moyenne: 4. 63 /5 (sur 472 votes) Et puisque, désormais libre, je ne veux plus rien posséder, désormais tout m' appartient et ma richesse intérieure est immense. An interrupted life: The diaries of Etty Hillesum 1941-1943 de Etty Hillesum Références de Etty Hillesum - Biographie de Etty Hillesum Plus sur cette citation >> Citation de Etty Hillesum (n° 65533) - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation: - Note moyenne: 4. Jean-Marie Papapietro : Etty Hillesum, voix dans la nuit | Spiritualité 2000. 63 /5 (sur 469 votes) Je suis de ceux qui préfèrent continuer à se laisser flotter sur le dos les yeux tournés vers le ciel. An interrupted life: The diaries of Etty Hillesum 1941-1943 de Etty Hillesum Références de Etty Hillesum - Biographie de Etty Hillesum Plus sur cette citation >> Citation de Etty Hillesum (n° 65532) - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation: - Note moyenne: 4.
[…] Oui, mon Dieu, tu sembles assez peu capable de modifier une situation finalement indissociable de cette vie. Je ne t'en demande pas compte, c'est à toi au contraire de nous appeler à rendre des comptes, un jour. Il m'apparaît de plus en plus clairement à chaque pulsation de mon cœur que tu ne peux pas nous aider, mais que c'est à nous de t'aider et de défendre jusqu'au bout la demeure qui t'abrite en nous. Vivre en Scène. […] Il y a des gens qui cherchent à protéger leur propre corps, qui pourtant n'est plus que le réceptacle de mille angoisses et de mille haines. Ils disent: 'Moi, je ne tomberai pas sous leurs griffes! ' Ils oublient qu'on n'est jamais sous les griffes de personne, tant qu'on est dans tes bras. Cette conversation avec toi, mon Dieu, commence à me redonner un peu de calme. J'en aurai beaucoup d'autres avec toi dans un avenir proche, t'empêchant ainsi de me fuir. Tu connaîtras sans doute aussi des moments de disette en moi, mon Dieu, où ma confiance ne te nourrira plus aussi richement, mais crois-moi, je continuerai à œuvrer pour toi, je te resterai fidèle et ne te chasserai pas de mon enclos.
Non, l a paix et l'horreur, elle veut les assumer ensemble. Mais cette paix profonde survivra-t-elle à l'épreuve de la promiscuité, la malnutrition, l'épuisement du travail forcé du camp de Westerbork? Toute la belle intériorité d'Etty s'écroulera-t-elle comme un château de cartes face aux conditions de détention très rudes du camp concentrationnaire? Il n'en est rien: Etty est habitée par une exigence à toute épreuve. Rien ne peut aliéner cette liberté qu'elle a trouvée en elle-même. Tout au long de son journal, elle l'affirme: Etty veut être le témoin de son époque, du martyre subi par son peuple, mais aussi, témoin de la valeur de la vie, de la possibilité de préserver sa dignité face à une entreprise d'anéantissement. Etty hillesum texte la. « Miraculeuse fleur d'humanité née au plus profond de l'horreur de son époque, elle connut le mystérieux consentement qui creuse au sein du désastre un abîme de paix. » Catherine MILLOT La vie parfaite, Mayenne, Éd. Gallimard, 2006 Le spectacle Note d'intention Au moment de son départ définitif pour le camp de Westerbork, Etty avait confié les onze cahiers de son journal à une amie qui les remit à l'écrivain Klaas Smelik.
» (…) Je vis constamment dans la familiarité de Dieu comme si c'était la chose la plus simple du monde, mais il faut aussi régler sa vie en conséquence. Je n'en suis pas encore là, oh non, et parfois je me conduis pourtant comme si j'avais atteint mon but. Je suis joueuse, j'aime mes aises, j'appréhende souvent les choses en artiste plutôt qu'en femme responsable, et j'ai en moi aussi le goût du bizarre, du caprice et de l'aventure. Prière du dimanche matin (12 juillet 1942) de… | Oratoire du Louvre. Mais assise à ce bureau, dans la nuit qui s'avance, je sens en moi la force contraignante et directrice d'une gravité toujours plus présente, toujours plus profonde, sorte de voix silencieuse qui me dicte ce que je dois faire et m'oblige à noter en toute franchise: de toutes parts j'ai failli à ma mission, mon vrai travail ne fait que commencer. Jusqu'ici, au fond, je m'amusais. 26 septembre [1942], 9 heures et demie. Je te remercie, mon Dieu, de m'avoir fait rencontrer aussi complètement l'une de tes créatures et dans ma chair, et dans mon âme. Je devrais m'en remettre à toi de beaucoup plus de choses, mon Dieu.