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La Mégère Apprivoisée Ballet

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La Mégère apprivoisée de Jean-Christophe Maillot, par le Ballet du Bolchoï, au Grimaldi Forum de Monaco. Avec Ekaterina Kryssanova (Katharina), Vladislav Lantratov (Vladislav Lantratov), Semen Tchoudine (Lucentio), Anastasia Stashkevitch (Bianca), Anna Tikhomirova (la gouvernante), Artemy Belyakov (Baptista), Igor Tsvirko (Hortensio), Viacheslav Lopatine (Gremio) et Georgi Gousev (Grumio). Samedi 20 décembre 2014.

  1. La Mégère Apprivoisée Maillot | Répertoire | Les Ballets de Monte-Carlo
  2. La Mégère apprivoisée
  3. La Mégère Apprivoisée - Melomania, la passion du classique

La Mégère Apprivoisée Maillot | Répertoire | Les Ballets De Monte-Carlo

En juillet 2014, cet ouvrage inspiré de la comédie de Shakespeare était créé par Jean-Christophe Maillot pour le Ballet du Théâtre Bolchoï, à Moscou. Cette indéniable réussite de « La Mégère apprivoisée », accompagnée de pages de Dimitri Chostakovitch, avait valu à son auteur les ovations du public russe et trois « Masques d'or » pour la chorégraphie et pour ses deux principaux interprètes. La Mégère Apprivoisée - Melomania, la passion du classique. Aujourd'hui, et cette fois-ci pour sa propre compagnie, les Ballets de Monte Carlo, Jean-Christophe Maillot reprend son œuvre en la modifiant, avec des costumes redessinés, mais toujours dans la belle et sobre scénographie pensée par Ernest Pignon-Ernest. Trois ans et demi après la création de « La Mégère apprivoisée » de Jean-Christophe Maillot par les danseurs du Théâtre Bolchoï (voir article du Nouvel Observateur), ce sont les danseurs des Ballets de Monte Carlo qui reprennent la chorégraphie du directeur de la compagnie monégasque. En remontant son ouvrage, Maillot l'a quelque peu modifié et sans doute adapté au tempérament de nouveaux interprètes, très différents de ceux qui assurèrent la création à Moscou.

La Mégère Apprivoisée

C'est un ensemble enlevé (ils ont été retravaillés pour la troupe monégasque), un long pas de deux riche de sentiments au début du deuxième acte. Un vrai talent, surtout, pour raconter une histoire. Et le tout emballé par un formidable travail musical de Jean-Christophe Maillot, l'un des gros points forts de ce ballet. Comme John Cranko pour Onéguine, le chorégraphe a fait un petit patchwork dans l'oeuvre de Chostakovitch pour se concocter une partition sur-mesure. Le tout est magistral, la musique portant toujours avec justesse l'intensité dramatique, sans l'écraser ou trop l'amplifier (il est si facile dans ce genre d'exercice de tomber dans la caricature). La Mégère apprivoisée de Jean-Christophe Maillot - Les Ballets de Monte-Carlo La Mégère apprivoisée adoucit son caractère misogyne avec ce ballet. Voilà surtout l'histoire de Katharina, une fille au caractère bien trempée, un peu trop pour un mon de de strictes conventions. La mégère apprivoisée ballet. Elle aime un garçons, qui aime plutôt sa sœur Bianca, qui elle-même ne le regarde pas vraiment alors qu'ils seraient tellement craquants au bras l'un de l'autre.

La Mégère Apprivoisée - Melomania, La Passion Du Classique

C'était ici l'enjeu de cette nouvelle entreprise: montrer que Monte Carlo pouvait faire aussi bien que le formidable Bolchoï, un barreau de plus à l'échelle d'une progression constante. Dire que le résultat est réjouissant est faible, car la troupe, remarquable par sa vitalité, sa plastique et son engagement, même si elle n'a pas exactement la perfection technique des recrues des grandes écoles russes, s'est prise au jeu, et a révélé en son sein de superbes individualités.

Matèj Urban met sa présence et sa technique au service d'un Petruchio fougueux et nuancé, moins prompt à la violence que le personnage orignal. Grâce à leur délicatesse et à la fluidité de leurs mouvements, Katrin Schrader et Jaeyong An, Bianca et Lucentio, viennent habilement faire contrepoint par la douceur et la candeur de leur personnage. Enfin, c'est l'ensemble des artistes des Ballets du Monte-Carlo qui exécutent à la perfection les chorégraphies néoclassiques, ainsi que les passages de pantomime d'une lisibilité remarquable. Cette pièce réussit un tour de force en proposant une relecture moderne, synthétique et pertinente d'un classique du théâtre élisabéthain. Il n'est plus question de « dompter » sa femme, mais de dépeindre la diversité des relations de couples, ainsi que de rappeler que chacun peut trouver l'amour, peu importe sa personnalité. On appréciera particulièrement la scène de réunion finale qui, sans en dévoiler trop, clôture le ballet avec légèreté et créativité sur une reprise d'un célèbre air de comédie musicale des années 20.

Wed, 31 Jul 2024 13:01:31 +0000