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Bonjour et hélas bienvenue parmi nous Citation: invite_gwenn06 a écrit: Mon fils était en parfaite santé, le seul risque qu'il courrait, c'était un léger retard de croissance... Je mettrais un bémol à celà... Ce n'est pas du tout le seul risque qu'il encourait, les séquelles auraient pu être nombreuses, on ne sait pas du tout, c'est un peu "pile ou face" J'ai une ancienne collègue qui a accouché prématurément à 7 mois 1/2, son bébé était aussi en parfaite santé à la naissance et sans malformation, sans infection, et on lui avait bien dit qu'il faudrait attendre que sa fille ait 6 ans environ et l'année de CP pour évaluer définitivement les séquelles éventuelles, au moment de l'apprentissage de la lecture. On m'a donné les mêmes infos qu'à ma collègue... Lettre à mon fils parti trop tôt ma. et pourtant j'étais dans un autre hôpital, une autre ville.... On m'a dit que ce n'est qu'à partir de 32/33 SA qu'il y a de très bons pronotiques de vie sans séquelle, mais pas systématiquement, avant ce délai c'est encore un peu plus aléatoire... Donc attention, ce n'est pas qu'un retard de croissance qui était en jeu.
Tu as été content. Mon unique modèle d'homme tu m'as servi d'exemple de combativité, de courage, de foi, de conviction… Tu m'as imprégné ces valeurs, ces valeurs qui font de moi ce que je suis aujourd'hui. Tu m'as aidé à forger mon caractère. Tu m'as appris à déceler le vrai du faux, la beauté dans la laideur, à faire face au discours stupides incarnés par l'imbécilité humaine. Tu m'invitais toujours à la réflexion. Tu m'initiais au débat, je débattais toujours avec toi, tu as toujours misé sur la confrontation des idées, la force des arguments. Lettre à mon fils parti trop tôt du. Ce qui a surtout retenu mon attention, tu le faisais sans esprit de compétition. Tu m'as appris le sens de la révolte contre toutes formes d'injustices. Ne sois jamais passifs à l'injustice, me disais-tu. J'ai adoré ton courage, tu ne t'es jamais plaint des vicissitudes de la vie, tu les a toujours affronté, tu m'as dit à plusieurs reprises faut jamais apitoyer sur ton sort. Aujourd'hui tu n'es plus des nôtres, mon cœur est triste. J'ai tellement de regrets de ne pas pouvoir te dire combien je t'admire.
Je m'efforce d'être meilleur un peu plus chaque jour, d'appliquer les valeurs que tu m'as transmises. Je profite du même coup pour te dire que je suis tombé amoureux de la révolution, on aurait sans nul doute une discussion assez profonde là-dessus. Je sais que vous avez tes yeux sur moi ainsi que ta famille. Je regrette de n'avoir pas été la durant tes derniers instants sur cette terre, je m'en veux tellement. Ta famille te sera éternellement reconnaissante Merci pour tout mon ami. Lettre à celui qui est parti trop tôt – À coeur ouvert. Tu restes et demeures mon père. Chapeau Louis D. François. Sébastien Daniel François