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Bonjour, je suis en seconde et j'ai un commentaire composé à rendre sur un texte de Victor Hugo, les Misérables. L'axe est donné, je dois montrer comment l'auteur transforme la marche en forêt en une entrée dans un monde terrifiant. Tout d'abord, voici l'extrait: (Cosette, âgée de huit ans, a été envoyée de nuit remplir un seau d'eau à une source située en plein bois, loin de toute habitation. ) Au-dessus de sa tête, le ciel était couvert de vastes nuages noirs qui étaient comme des pans de fumée. Le tragique masque de l'ombre semblait se pencher vaguement sur cet enfant. Cosette dans la nuIt, Les Misérables, Victor Hugo - Commentaire de texte - charline353. Jupiter se couchait dans les profondeurs. L'enfant regardait d'un œil égaré cette grosse étoile qu'elle ne connaissait pas et qui lui faisait peur. La planète, en effet, était en ce moment très près de l'horizon et traversait une épaisse couche de brume qui lui donnait une rougeur horrible. La brume, lugubrement empourprée, élargissait l'astre. On eût dit une plaie lumineuse. Un vent froid soufflait de la plaine. Le bois était ténébreux, sans aucun froissement de feuilles, sans aucune de ces vagues et fraîches lueurs de l'été.

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Cela lui rendit la perception vraie des choses qui l'entouraient. Elle sentit le froid à ses mains, qu'elle avait mouillées en puisant de l'eau. Elle se leva. La peur lui était revenue, une peur naturelle et insurmontable. Elle n'eut plus qu'une pensée, s'enfuir; s'enfuir à toutes jambes, à travers bois, à travers champs, jusqu'aux maisons, jusqu'aux fenêtres, jusqu'aux chandelles allumées. Son regard tomba sur le seau qui était devant elle. Les misérables cosette dans la foret. Tel était l'effroi que lui inspirait la Thénardier qu'elle n'osa pas s'enfuir sans le seau d'eau. Elle saisit l'anse à deux mains. Elle eut de la peine à soulever le seau. Elle fit ainsi une douzaine de pas, mais le seau était plein, il était lourd, elle fut forcée de le reposer à terre. Elle respira un instant, puis elle enleva l'anse de nouveau, et se remit à marcher, cette fois un peu plus longtemps. Mais il fallut s'arrêter encore. Après quelques secondes de repos, elle repartit. Elle marchait penchée en avant, la tête baissée, comme une vieille; le poids du seau tendait et roidissait ses bras maigres; l'anse de fer achevait d'engourdir et de geler ses petites mains mouillées; de temps en temps elle était forcée de s'arrêter, et chaque fois qu'elle s'arrêtait l'eau froide qui débordait du seau tombait sur ses jambes nues.

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La personnification conforte le lecteur dans le fait que la peur de Cosette n'est pas simplement enfantine, mais bien fondée. Le passage de bruyères intervenant avant la fuite de Cosette, c'est comme si le passage prévenait la réaction de n'importe quelle personne. • Oxymore « Sortir de cet état singulier qu'elle ne connaissait pas. »  Nous avons ici affaire à une fuite mentale de Cosette. Elle souhaite quitter cet état de peur qui l'envahit, un état bien trop fort et profond pour être quitté facilement. • Accumulation « Elle n'eut plus qu'une pensée, s'enfuir; s'enfuir à toutes jambes, à travers bois, à travers champs, jusqu'aux maisons, jusqu'aux fenêtres, jusqu'aux chandelles allumées. »  Cosette souhaite, à présent, la fuite physique de la forêt. Elle veut quitter ce lieu, et rapidement. Les misérables cosette dans la foret tropicale. La fuite lui permettrait de retrouver « les chandelles allumées » donc la lumière. Lumière qui rend les choses réelles, concrète et ne laisse pas la place à imaginer des choses si effrayantes qu'elles ne peuvent être le fruit de la pensée.

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Tu étais dans le bois, tu avais bien peur; te rappelles-tu quand j'ai pris l'anse du seau d'eau? C'est la première fois que j'ai touché ta pauvre petite main. » Paiement sécurisé Sans engagement Désabonnement simple Déjà abonné? Je me connecte Découvrir toutes nos offres 1 Le Rhin, lettres à un ami (1845). Nos sorties week-end Partager Contribuer

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»  La rougeur de l'horizon pourrait être qualifiée de magnifique, magique, mais l'auteur a ici choisi de qualifier cette rougeur d'horrible. Chaque élément est qualifié afin d'être rendu terrifiant, chaque partie du décor a une dimension ténébreuse, jusqu'à la couleur de l'horizon. • Comparaison « Les hautes herbes fourmillaient sous la bise comme des anguilles. »  La nature qui entoure Cosette dans l'extrait est rendue effrayante, ici, par l'intermédiaire d'une comparaison qui associe les herbes à des êtres vivants. La nature rendue vivante est d'autant plus inquiétante. Les misérables cosette dans la foret lointaine paroles. • Comparaison « Les ronces se tordaient comme de longs bras armés de griffes cherchant à prendre les proies. » • Termes relatif à la mort « brume, lugubrement, empourpré »  Par l'intermédiaire du champ lexical de la mort, l'auteur donne une dimension « infernale » (relatif à l'enfer) au décor. Cosette, entourée de tous ces éléments est comme déjà morte, dans un monde où joie, beauté et protection n'existent plus. 2) Une envie de fuite, mentale et physique • Personnification « [Les bruyères sèches] auraient l'air de s'enfuir avec épouvante devant quelque chose qui arrivait »  Il n'est pas question de Cosette mais de bruyère dans cette citation.

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Cet astre est le lieu du lointain et surtout du terrifiant, du dangereux: la brume, en « couche épaisse » (le trait est particulièrement accusé), lui donne une « rougeur horrible » Autrement dit, si le personnage lève les yeux, il voit dans le ciel non un repère, mais un astre effrayant qui fait comme « une plaie lumineuse » dans le firmament. Hugo écrit bien « plaie lumineuse », « rougeur horrible »: la couleur est au service du sinistre, et parcourt tout le texte de son champ lexical, renforçant l'impression d'inconfort face à ces teintes étranges, inhabituelles, fantastiques, donnant au paysage une impression onirique ou plutôt cauchemardesque. Victor Hugo, Les Misérables: Cosette dans la forêt. La tonalité de couleur répond essentiellement à la thématique de l'obscurité: il n'y à nulle « clarté » (ligne 16), mais une « opacité fuligineuse »: la couleur de la suie, cette teinte grisâtre et envahissante, véhicule de l'ennui et de l'insipide, qui recouvre tout. Le rouge lui-même prend une connotation effrayante, il n'est plus la couleur de la passion amoureuse, mais « empourpre lugubrement » l'horizon (ligne 6) Il ne s'agit pas de la pourpre des souverains dans leur grandeur majestueuse, mais d'une symbolique du sang, une teinte certes superbe, mais aussi tragique, qui jette son obscurité diffuse sur l'horizon, pour en faire un lieu de l'incertain.

Cela lui rendit la perception vraie des choses qui l'entouraient. Elle sentit le froid à ses mains qu'elle avait mouillées en puisant de l'eau. Elle se leva. La peur lui était revenue, une peur naturelle et insurmontable. Elle n'eut plus qu'une pensée, s'enfuir; s'enfuir à toutes jambes, à travers bois, à travers champs, jusqu'aux maisons, jusqu'aux fenêtres, jusqu'aux chandelles allumées. Son regard tomba sur le seau qui était devant elle. Tel était l'effroi que lui inspirait la Thénardier qu'elle n'osa pas s'enfuir sans le seau d'eau. Elle saisit l'anse à deux mains. Elle eut de la peine à soulever le seau. Elle fit ainsi une douzaine de pas, mais le seau était plein, il était lourd, elle fut forcée de le reposer à terre. Hugo, Les Misérables, II, 3, chapitre 5 - Au-dessus de sa tête, le ciel était couvert... — Forum littéraire. Elle respira un instant, puis elle enleva l'anse de nouveau, et se remit à marcher, cette fois un peu plus longtemps. Mais il fallut s'arrêter encore. Après quelques secondes de repos, elle repartit. Elle marchait penchée en avant, la tête baissée, comme une vieille; le poids du seau tendait et roidissait ses bras maigres; l'anse de fer achevait d'engourdir et de geler ses petites mains mouillées; de temps en temps elle était forcée de s'arrêter, et chaque fois qu'elle s'arrêtait l'eau froide qui débordait du seau tombait sur ses jambes nues.
Thu, 11 Jul 2024 13:34:06 +0000