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Il était le grand-père de Mélanie Hachez, qui me raconte la petite histoire de l'entreprise familiale. « Il a été ici jusqu'à la fin, dit-elle. Il partait des Résidences Soleil et descendait la côte avec sa marchette, tout fier d'arriver ici. Il a coupé des patates jusqu'à sa mort. Mon grand-père a toujours été travaillant. Fourneaux et chaudières de. À ses débuts, il était au restaurant toute la journée et retournait à Lacolle s'occuper de sa ferme la nuit. Le travail, c'est quelque chose qu'il nous a inculqué, et sans vouloir être méchante, je trouve qu'on est différents des autres gens de notre âge qui ont travaillé moins jeunes. Je pense qu'on a plus de dévouement dans ce qu'on fait. » Mélanie Hachez, 37 ans, a passé son enfance avec son frère Michael dans la pataterie tenue par son grand-père et ses parents. L'été, son frère et elle jouaient au Super Nintendo devant une petite télé dans l'arrière-boutique, assis sur des chaudières de relish. Dès 12 ans, elle a appris à travailler au restaurant. En fait, toute la famille a mis la main à la pâte, et chacun a habité un moment donné l'appartement au-dessus de Chez Philippe, même leurs fidèles employés pendant des lustres, Lise Chaput et Jacques Tanguay.
« C'est le meilleur hot-dog Michigan qu'il y a jamais eu, qui n'existe nulle part sur la planète », dit-il, avec intensité, et j'ai l'impression d'avoir trouvé un autre disciple. Irène Mayer, une autre habituée, espère faire découvrir à son frère la poutine Michigan de Chez Philippe avant qu'il ne soit trop tard. « Ici, ce sont de vraies patates », souligne-t-elle. Fourneaux et chaudières francais. Rien de plus vrai: Chez Philippe, c'est la coupe maison pour les frites, mais aussi pour la viande des burgers – et de la sauce Michigan, j'insiste –, ce qui fait toute la différence. Le restaurant est rempli le midi, encore plus depuis que les clients savent qu'il ne reste que quatre jours d'ouverture: ce vendredi et la semaine prochaine, les 11, 12 et 13 mai. Camionneurs, gars de la construction, chauffeurs de taxi, employés et résidants du quartier défilent à la caisse, peut-être pour la dernière fois. Je croise Félix Séguin, le journaliste de TVA, de retour d'Ukraine, qui n'a pas hésité à passer au Chez Philippe quand il a appris qu'il fermait.
Plutôt que d'avoir un hot-dog détrempé par une sauce à spaghetti liquide, on a ici une sauce à la viande épaisse, presque un chili, dont la recette est bien sûr un secret, mais qui est assez populaire pour qu'elle se vende en pots à apporter chez soi. J'en ai acheté deux lors de ma visite. Le dernier pot de la journée a été acheté par Gary Margeson, 57 ans, qui a fait le détour depuis Saint-Hubert pour venir luncher, prêt à recevoir un constat d'infraction parce qu'il n'avait pas trouvé de stationnement. Mais pas question pour lui de rater les derniers moments du resto qu'il fréquente depuis l'enfance. « C'est le meilleur hot-dog Michigan qu'il y a jamais eu, qui n'existe nulle part sur la planète », dit-il, avec intensité, et j'ai l'impression d'avoir trouvé un autre disciple. Gary Margeson savoure son hot-dog Michigan. Irène Mayer, une habituée 1 /2 Irène Mayer, une autre habituée, espère faire découvrir à son frère la poutine Michigan de Chez Philippe avant qu'il ne soit trop tard. L’adieu au hot-dog (Michigan) de Chez Philippe | La Presse. « Ici, ce sont de vraies patates », souligne-t-elle.