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Pour débuter notre réflexion, nous allons commencer par nous rendre compte que le principe même du silence est l'absence de paroles. Tout d'abord, le silence est caractérisé par l'instauration d'un vide qui peut être parfois lourd et pesant. En effet, celui-ci apporte à notre vie une part plutôt insignifiante et qui nous n'est d' aucune utilité vide peut-être en néfaste pour la personne qui le ressent car il laisse la personne concernée livrée à elle-même sans échappatoire possible. Ses pensées qu'elle croyait enfouies au fond d'elle-même peuvent refaire surface lors de ce vide alors qu'elle préférerait les savoir cachées ou oubliées. Par exemple une personne ayant eu un grave accident de voiture qui se retrouve à l'hôpital allume sans cesse la télévision. On peut se demander pour quelle raison fait-elle cela? Et bien en fait elle préfère un bruit de fond car le son qui sort de la télévision permet de combler le vide qu' instaure le silence. Si elle était éteinte, les images de l'accident repasseraient en boucle dans la tête du patient car le silence ne permet pas de formes de divertissement.
Le silence ne dit-il rien? Que dit le silence? Si la question est posée, c'est que d'ores et déjà le silence dit comme il ne dit pas. Mais ce n'est pas rien, car derrière ce "rien" se cache un "quelque chose". La seule difficulté, justement, et non des moindres, est de dire, de pouvoir dire. "Il n'y a pas de mots", "il n'y a rien à dire", "aucun mot", montre là, l'ensemble de l'impensable ou de l'indicible". Violence faite à l'autre ou violence faite à soi-même? Car le silence pose aussi la question de la violence, de "cette violence". Est-elle volontaire ou involontaire? Est-ce à dessein? Quel "acte" se cache derrière le silence? Suivant le contexte, c'est-à-dire, celui de la violence faite à soi-même ou de la violence faite à l'autre, le silence prend tour à tour une signification différente. Ceci est une façon d'envisager un commencement de réponse à cette question, vaste et à multiples visages. Le silence y est évoqué dans le rapport à l'autre (violence faite à soi-même ou violence faite à l'autre).
Par exemple, les personnes sourdes et muettes vivent très bien avec le silence car elles utilisent la langue des signes. Comme lorsque nous étions plus jeunes, nous avons appris à parler, nous pouvons très bien apprendre à communiquer en utilisant la langue des signes. Pour résumer, même si le silence empêche certains moyens de communication, il nous permet d'être plus créatif et de trouver d'autres moyens pour faire passer des messages. Il dit, mais en utilisant autre chose que le son.... Uniquement disponible sur
Il signifie l'existence telle qu'elle est, dans la joie ou le malaise, la jouissance ou letourment d'exister. Le silence de l'expression de l'existence est d'ailleurs si éloquent enlui-même, qu'il faut beaucoup de bruit pour le contourner, pour s'en évader, afin de nepas se retrouver seul avec soi-même, confronté à sa propre présence. Le silence est àlui-même son propre sens et notre propre question. Il est donc tout à fait réducteur decondamner le silence, sous prétexte que le mutisme est un mal qu'il faut guérir, car lemutisme n'est, on l'a vu, qu'un aspect du silence. III- Le silence comme dévoilement des états d'âme et créateur de l'être propre »
La parole utilise la langue, mais elle n'est pas de la même nature que celle ci, or si le silence n'a pas de sens du point de vue de la langue, il a sa place dans la parole. Il s'ajoute aux intonations pour rythmer les phrases et participe à l'expression. Exprimer l'indicible. Souvent, ne rien dire est le signe qu'on comprend la complexité d'une situation et qu'on ne veut pas la gâcher avec des paroles vaines. Le silence exprime alors soit notre incapacité à nous exprimer (« ne pas avoir de mots ») soit l'inutilité de commenter une situation., dans ces deux cas, il est le signe d'une réalité indicible. Sans silence, la parole aurait elle un sens? Imaginons un flux ininterrompu de discours, il serait insupportable du fait de nos limites anthropologiques. Il nous faut du silence pour ensuite nous concentrer sur le sens. Conclusion: Le silence est porteur de sens, moins en tant qu'énoncé sous entendu que comme néant de langage ou comme silence dans la parole. »