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La 75e édition du Festival de Cannes s'apprête à tirer sa révérence, avec l'annonce, samedi soir, du palmarès tant attendu. Pour faire le bilan, France 24 est allé à la rencontre de critiques de cinéma internationaux qui racontent leur expérience cannoise et nous donnent leur pronostics. Dans le Palais des festivals, sur la terrasse réservée à la presse, Aldo Spiniello sirote un verre de rosé. Un rare moment de répit, quelques heures avant sa prochaine séance, le film du réalisateur espagnol Albert Serra, "Pacifiction", présenté en compétition. Heure de prière cannes 2012. Pour lui, la cérémonie de clôture du 75e Festival de Cannes, samedi 28 mai au soir, marquera la fin d'un long marathon. "Je regarde en moyenne trois films par jour. Sur un événement comme Cannes ça fait environ 35 long métrages", explique-t-il. "Il me manque encore quelques films sur les 21 en compétition mais je chronique aussi ceux des sections parallèles". Aldo Spiniello est critique de cinéma. C'est la onzième fois qu'il couvre le Festival de Cannes pour la revue en ligne Sentieri Selvaggi, nom italien du classique de John Ford "La Prisonnière du désert" (1956), qui possède sa propre école de cinéma à Rome.
Après deux ans d'absence à cause des restrictions sanitaires, Rafi Hossain, journaliste bangladais, savoure le moment. "C'est toujours bon d'être à Cannes. Je vais à beaucoup de festivals, mais Cannes reste le meilleur. C'est vraiment mon genre de films. Si je devais donner une note, elle serait de 99 sur 100" lance-t-il, l'air enjoué. Heures de prière à Cannes-et-Clairan - Horaire des prières pour aujourd'hui. Cet habitué de la Croisette est critique de cinéma pour le quotidien bangladais en langue anglaise The Daily Star. "Il n'y a aucun film du Bangladesh cette année, mais nous avons eu notre toute première sélection l'année dernière. Cette semaine, j'étais très heureux de voir le premier film pakistanais projeté ici " souligne-t-il, saluant "un nouvel intérêt pour l'Asie du Sud-Est" de la part du Festival. Le journaliste bangladais Rafi Hossain, lors d'un repas organisé pour la presse par la mairie de Cannes, dans le cadre du 75e Festival de Cannes. © Benjamin Dodman / France 24 "Je trouve que le niveau global des films est un peu plus faible que d'habitude" regrette pour sa part la journaliste japonaise Yuma Matsukawa, présente à Cannes pour la 17e fois.