On peut parler de transfert positif ou négatif, selon la face de l'attachement affectif mise en avant. Dans les deux cas le mouvement transférentiel par lui-même témoigne de l'importance prise par cette relation pour le su jet. Le transfert, en tant que processus psychique peut bien sûr se manifester de façon plus ou moins forte dans d'autres situations relationnelles que la séance de psychanalyse. Il joue un rôle important dans les relations de soin, d'apprentissage, de coaching, et plus généralement dans toute situation d'aide, soit toute situation dans laquelle le sujet se trouve en demande de quelque chose d'important pour lui. Compulsion et angoisse : qu'est-ce qu'une compulsion. Dans tous ces cas un transfert positif facilite les processus engagés. En revanche, il pourra poser problème au moment de se séparer dans la mesure où le sujet n'a pas pris conscience de ce qui se jouait profondément pour lui. Dans la vie quotidienne ce mouvement transférentiel se retrouve dans toutes les relations, chacun des protagonistes étant pris, à son insu, dans cette dynamique.
- Compulsion de répétition mi
- Compulsion de répétition le
Compulsion De Répétition Mi
[3] J. Lacan, Le séminaire, Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1973, p. 59. [4] S. Freud, Ibid, p. 66. [5] Ibid, p. 66
[6] Paul-Laurent Assoun, L'énigme conjugale, psychanalyse du mariag e, Ed PUF, Paris, 2018, p. 105. [7] La théorie freudienne distingue trois formes de masochisme: « érogène », « féminin » et « moral ». [8] S. Freud, « Le problème économique du masochisme » in Névrose, psychose et perversion, Ed PUF, Paris, 1973. Le transfert, compulsion de répétition, projection - Savoir.fr. [9] Samuel Beckett, Cap au pire, Ed de minuit, Paris, 1991, p. 8-9.
Compulsion De Répétition Le
La croyance donne sens, la croyance rassure. Les religions offrent des fictions collectives qui traitent le non-sens du vivant. C'est une instance qui propose des représentations R pour traiter l'excès du vivant S. Dans L'Avenir d'une illusion, Freud suggère que les religions constituent une névrose collective qui peut se substituer à la névrose individuelle, voire en permettre l'économie. Pour lui, la religion constituerait « la névrose infantile de l'humanité ». Qu'est-ce que la contrainte de répétition ? - Spiegato. La religion serait ainsi une sorte de névrose prête-à-porter d'usage universel, l'adoption de la névrose universelle qu'est la religion dispenserait de la tâche de former une névrose personnelle. La religion étant une illusion qui a une fonction de protection par rapport à l'état de détresse proprement humaine, elle peut donc ce que fait d'ailleurs Freud explicitement – être rapportée à l'état de détresse du nourrisson. L'avenir d'une illusion serait donc d'abord le passé d'une illusion. L'illusion fonctionne comme une solution face à la détresse, l'illusion, comme le fantasme, est une solution et un problème en même temps – les pires massacres de l'histoire n'ont-ils pas été réalisés au nom de cette illusion qu'est la religion?
» A
l'opposé de
cette
hypothèse
freudienne, P.
Janet
considérait
que la névrose
relèverait
plutôt de « l'en-moins
qui
caractérise la
personnalité
dissociable. »
Finalement,
comme l'a
démontré P.
Ricœur
dans
l'extrait de
son article
déjà cité 11, le
trop de
mémoire ou le
pas assez de
mémoire se
caractériserait
par un même
symptôme, à
savoir la
répétition. 12
1 ©
SEBUNUMA D., La
violences
collectives, thèse
de Doctorat
soutenue le 25
février 2011 à
l'Université
Paris Diderot
- Paris7,
publiée à
Lille3,
Atelier
National de
Reproduction
des Thèses, 2012;
puis aux
Éditions
Umusozo,
Paris, 2013. 2 ROUDINESCO
E. et PLON M.,
(1997), Dictionnaire
de la
psychanalyse, Paris,
Fayard, 2011,
p. 872. 3 Ibid. 4 Ibid. 5 Ibid.,
p. 874. 6 Ibid. 7 Ibid.,
p. 876. 8 Ibid.,
p. Compulsion de répétition mi. 913. 9 FREUD
S., (1930), Malaise
dans la
culture,
Paris, PUF,
2000, p. 64. 10 BERCHERIE
P., (1983),
texte « Le
champ clinique
des phénomènes
inconscients:
Hystérie 1886
–1893 », in
Genèse des
concepts
freudiens, les
fondements de
la clinique 2,
Paris,
L'Harmattan,
2004, pp.