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La N° 13 / S /Acte Iii, Scène 12, Les Fausses Confidences, Marivaux

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Cette scène est également l'occasion pour Araminte d'affirmer sa liberté face à sa mère en témoigne les deux verbes à l'impératif: « ne dites mot et laissez-moi parler » (l 37) Que de rebondissements dans cette scène d'aveu! Araminte, sur le point de renvoyer Dorante, tournant le dos à la bienséance et aux conventions, lui avoue son amour et l'intendant, incapable d'agir sans Dubois à ses côtés durant trois actes, formule un aveu rigoureusement construit. Jusqu'au dénouement, le spectateur ignore les véritables motivations de Dubois et Dorante et le succès des Fausses Confidences repose peut-être sur cette zone d'ombre.

Acte 3 Scène 12 Les Fausses Confidences Analyse

Son émotion est perceptible via la ponctuation expressive: « celui-ci m'aurait été bien cher! (l 10), « Ah! madame » (l 13) Il évoque leur séparation imminente en usant d'un présent à valeur de futur proche: « je vais être éloigné de vous » (l 13) puis d'un futur: « vous serez assez vengée » (l 13) C'est cela qui va entraîner l'aveu pudique de la jeune veuve d'abord par une modalité interrogative: « songez-vous que ce serait avouer que je vous aime? » (l 15) puis par une litote: « Et voilà pourtant ce qui m'arrive. » (l 17) Dorante réagit avec excès. La didascalie: « se jetant à ses genoux » et ses paroles tragiques: « Je me meurs! » (l 18) témoignent d'une joie incommensurable, trop excessive peut-être pour être sincère. Acte 3 scène 12 les fausses confidences pdf. Le bonheur d'Araminte est plus mesuré. Même si elle est émue comme le dévoile la négation partielle: « Je ne sais plus où je suis. » (l 19), elle invite Dorante à être plus pudique quant à l'expression de ses sentiments en usant de deux impératifs: « Modérez votre joie; levez-vous » L'intendant se ressaisit en témoigne la didascalie: « se lève, et dit tendrement.

» (l 4) La négation totale et le verbe d'obligation ne laissent pas présager d'une fin heureuse. Elle évoque le fait que son entourage, qu'elle désigne via le pronom indéfini « on », depuis l'épisode du portrait, est au courant de l'amour que Dorante lui porte et elle ne peut, au regard de la bienséance, garder un domestique qui l'aime. Elle rappelle les usages: « l'on croira que je n'en suis pas fâchée » (l 5). Le spectateur retrouve l'Araminte inflexible de l'acte II scène 12 (EL n°9) qui se caractérisait par des répliques cinglantes. En effet, les stichomythies, des lignes 5 à 8, mettent l'accent sur sa sévérité. Les fausses confidences acte 3 scène 12. Lorsque Dorante laisse éclater sa tristesse par le biais d'une interjection: « Hélas! madame, que je vais être à plaindre! » (l 6), elle lui répond froidement: « chacun à ses chagrins », (l 7) De la même manière, quand il continue à se désoler: « J'ai tout perdu! J'avais un portrait et je ne l'ai plus. » (l 8), elle se montre cruelle: « vous savez peindre. » (l 9) Malgré l'austérité d'Araminte, Dorante continue sa déclaration d'amour et réclame le portrait qui lui a été retiré.

Wed, 31 Jul 2024 17:38:01 +0000