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Bonjour, Un gendarme m'a remis une convocation pour une audition libre. Convocation à laquelle je me suis rendue. Ma question est la suivante: Selon l'article 61-1 du code de procédure pénale, il est écrit: "Si le déroulement de l'enquête le permet, lorsqu'une convocation écrite est adressée à la personne en vue de son audition, cette convocation indique l'infraction dont elle est soupçonnée, son droit d'être assistée par un avocat ainsi que les conditions d'accès à l'aide juridictionnelle, les modalités de désignation d'un avocat d'office et les lieux où elle peut obtenir des conseils juridiques avant cette audition. " Hors sur ma convocation, il n'est indiqué à aucun endroit l'infraction dont je suis soupçonné. Puis-je demandé la nullité de la procédure et est-elle recevable? Cordialement.
C'est cet attendu de principe que rappelle la Chambre d'instruction d'Angers en prononçant la nullité de l'audition libre.
Il conclut alors que leur audition est nulle faute d'avoir attiré leur attention sur le caractère libre de leur audition. Audition libre? cette terminologie est du domaine de la procédure pénale. Certes l'audition par un contrôleur de la CPAM n'est pas une procédure pénale qui se verrait appliquer les dispositions relatives aux interrogatoires de police.
Le présent alinéa n'est toutefois pas applicable si la personne a été conduite, sous contrainte, par la force publique devant l'officier de police judiciaire. » L'alinéa 2 prévoit ainsi le régime de l'audition libre. Ce régime vient, suivants certaines conditions, se substituer à celui de la garde à vue. D'autre part, l'article 62 alinéa 3 du CPP consacre la possibilité d'une audition libre pour les personnes soupçonnées d'avoir commis ou tenté de commettre une infraction. Dans une telle hypothèse, le cadre de leur audition reste libre mais l'officier de police judiciaire est tenu de notifier les informations énumérées à l'article 61-1 du CPP, telles que: qualification, date et lieu de l'infraction; droit de quitter à tout moment les locaux; le cas échéant le droit d'être assisté d'un interprète; droit de faire des déclarations, répondre aux questions posées ou de se taire; droit d'être assisté d'un avocat. Le cumul de ces deux textes laisse entrevoir le cadre de l'audition libre pour les personnes dites « suspectes ».