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Ces poèmes sont extraits d'un recueil inédit intitulé Le galet, primé avec deux autres ( Brindilles et …gioa morte rossa…) par le prix Hubert Krains, ce 20 septembre 2017. Poésie le galet journal. Ces deux poèmes, parmi d'autres, avaient fait l'objet d'une publication dans le Journal des Poètes à l'automne 2016. ___ Contre l'absence La rose de personne éclot contre l'absence tout contre les paumes où s'étire le sang dans les lignes, personne et j'y pose le front – vitre tiède embuée un oiseau déplié scarifie le départ – pendant que je déroule en appelant inhabile les noms qui vont les noms qui manquent. * Vers l'avant Si tu me disais va, que tu le murmurais aux seuils des maisons dans l'avent de l'été lorsque les lumières longues prolongent le temps de vivre j'entendrais j'enlacerais les ombres devant moi sachant que tu devines la pesée de l'amour de la vie; si tu me disais va un beau soir à rebours de toutes les promesses nous serions déliés à la fourche des chemins au revers des adieux des rubans de prière où vient jouer le vent.
>Christine: Et c'est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!! Ca démarre très fort pour un lundi! Moi aussi, je procède comme toi quand j'écris quelque chose sur les autres blogs 😉 Je lis ensuite. Ton poème est mignon tout plein avec cette larme de lune et cette tendre évocation familiale. Je suis sûre qu'il ferait également rêver les enfants. Merci pour la fraîche spontanéité de ta poésie. Poésie le galet de elie viné. >amichel: Magnifiquement émouvant! Comme une chanson douce sur ce galet lisse que la vague fait rouler dans le fond de la mémoire. Tu égrènes les mots porteurs d'imaginaire qui nous ont fait vibrer durant notre enfance. Grande douceur, simplicité et fluidité de ton évocation nostalgique mais moins triste que celle de la note précédente. Les petits galets ont un pouvoir apaisant. Bises vers toi.
Regardez les galets Ce sont des gringalets A chaque coup de balais La mer les assomme Ils en perdent le somme Ce sont des galériens Que la loi fait fléchir Que la vague déchire Leur dos ne sent plus rien Ils ne peuvent réfléchir Ils n'espèrent plus qu'en l'homme Pour fuir le quotidien Qu'ils les serrent dans leurs paumes Comme l'on serre une pomme Alain