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Cette année, nous lisons l'évangile selon Marc. Mais pendant 5 dimanches, nous lisons dans l'évangile selon Jean: aujourd'hui le récit de la multiplication des pains puis en août le long discours sur le pain de vie qui lui fait suite. Comme toujours dans le livre de Jean, ce ne sera pas très aisé à comprendre car assez intellectuel, ou plutôt mystique et profondément symbolique et spirituel. Aujourd'hui, c'est apparemment plus facile puisque nous avons un récit. Récit rempli de petits détails qui ont sans doute une signification. Par exemple, pourquoi signaler qu' "il y avait beaucoup d'herbe à cet endroit"? Pourquoi "5 pains et 2 poissons" puis finalement "12 paniers avec les morceaux"? Si on voulait tout expliquer, on n'en finirait pas. Donc juste quelques remarques. Commentaire jean 6 1 15 % body fat. Jean signale d'abord que "Jésus était passé de l'autre côté du lac de Tibériade". Autrement dit, nous ne sommes pas en Galilée, pays juif et croyant au Dieu unique mais nous sommes passés en territoire païen. Façon discrète de dire que ce qui va être raconté, ce partage du pain et des poissons, concerne tous les hommes, quelles que soient leurs croyances et leurs pratiques religieuses.
Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives; il leur donna aussi du poisson, autant qu'ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples: « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. Homélie pour le 17e dimanche du temps ordinaire Année B (Jean 6, 1-15 la multiplication des pains) : « Une nourriture qui comble nos faims ». » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d'orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient: « C'est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu'ils allaient venir l'enlever pour faire de lui leur roi; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul. Jésus connait la faim de ceux qui le suivent, il en a pitié mais il ne veut pas agir « tout seul », il demande donc aux apôtres de s'en occuper! Et ceux-ci n'ont rien! Finalement ils trouvent 5 pains et 2 poissons, c'est bien dérisoire en comparaison de ce qu'il faudrait pou nourrir toute cette foule … alors seulement, Jésus va agir à partir de ce « petit rien » partagé et offert.
Ces signes pouvaient prendre diverses formes, une odeur de rose qui apparaissait soudain, ou le soleil qui prenait subitement une forme bizarre. Tout cela me fait réfléchir sur la foi et m'amène à poser la question: Comment distinguer la véritable foi de la foi magique? Comment la foi authentique se détache-t-elle de cette foi naïve dont on a eu un écho dans le conflit récent au Proche-Orient où chaque belligérant se réclamait de Dieu? Commentaire jean 6 1.5.0. C'est dans ce contexte que je veux relire le récit évangélique de ce dimanche. Nous connaissons bien cette scène où Jésus nourrit 5 000 personnes avec seulement 5 pains d'orge et deux poissons. Si nous sommes très familiers avec l'Ancien Testament, nous savons que cette scène est inspirée du récit du prophète Élisée, dans le livre des Rois, où celui-ci nourrit 100 personnes avec 20 pains d'orge. Mais l'évangéliste termine son récit en parlant de "signe". Signe de quoi? Un signe est comme ce doigt qui pointe vers la lune, c'est la lune qu'il faut regarder, pas le doigt.