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«Ailleurs, lorsqu'il ya une augmentation, même d'un centime, on l'annonce bien à l'avance», a regretté un retraité. Et de poursuivre: «Avec toutes les augmentations que nous avons constatées, comme les œufs ce matin affichés à 12 DA, la sardine à 700 DA le kilos sans oublier d'autres produits… c'est tout de même exagéré! » Une fonctionnaire témoigne: «Il faut penser aux personnes qui dépendent de l'eau minérale quotidiennement, tels que les malades, les femmes enceintes.. » «Moi je n'en achète qu'en cas de besoin, puisque le fardeau me revient cher et ne suffit que pour quelques jours», dit pour sa part Farida de Birkhadem. «C'est de l'arnaque! Fardeau d eau prix m2. d'un coup le prix grimpe à 30 DA! », regrette, un citoyen. L'Association de protection du consommateur de la wilaya d'Alger juge, également, cette hausse «considérable» et «exagérée». Son président, Mustapha Zebdi, joint, hier par téléphone, a déclaré: «C'est vrai que 5 dinars ça peut paraître insignifiant, mais cela représente 20% du coût. Une telle augmentation est inadmissible, surtout que le marché n'a pas connu une crise dans l'approvisionnement, la production et la distribution!
Un paquet de 500 gr de spaghettis, coquillettes, pennes, torsades (marque Sim et Mama) qui coûtait 55 DA auparavant, se vend actuellement entre 75 et 80 DA. La marque Garrido caracole quant à elle à 125 DA le paquet de 500 grs. La hausse des prix des pates est due principalement à la décision du gouvernement prise en septembre dernier de supprimer la subvention au blé dur utilisé dans la fabrication des pâtes, et au blé tendre destiné à la fabrication du pain normal. Hausse du prix des carburants: un fardeau supplémentaire pour les pêcheurs et les fermiers. Cette mesure, qui a été supprimée deux mois après, a obligé les fabricants à utiliser du blé non subventionné pour fabriquer leurs pâtes. En plus, les difficultés du groupe Benamor, qui était le leader national des pâtes alimentaires, ont réduit l'offre sur le marché. Les dérivés des céréales du groupe Benamor, dont les moulins rencontrent des difficultés pour s'approvisionner en blé, ont quasiment disparu du marché. Toutes ces augmentations qui s'enchaînent, et qui touchent de plus en plus de produits de première nécessité, mettent à mal le budget des familles aux ressources modestes.
Tout ça sans compter le prix des céréales utilisées pour nourrir les animaux de sa ferme qui connaît aussi une tendance à la hausse. Fardeau d eau prix champagne. «Il y a des gens qui pensent que l'orge ou le blé pourrait être à 700$ ou 800$ la tonne à l'automne. L'année passée, la tonne de blé était autour de 450$ la tonne, ce qui était déjà un peu plus élevé que la normale», ajoute Jean-Eudes Chiasson. Même son de cloche au Verger Belliveau, à Memramcook, le prix du carburant devient problématique. «Ça va surtout avoir un impact sur les consommateurs, on n'aura pas le choix, il faudra augmenter les prix», dit-il, résigné.