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Question: Est-il permis au musulman d'accomplir la prière rituelle en gardant ses chaussures? Réponse: Il existe un certain nombre de Hadiths qui montrent qu'à l'époque de la Révélation, aussi bien le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) que les Compagnons (radhia Allâhou anhoum) priaient en gardant leurs chaussures. C'est la raison pour laquelle, certains savants [1] considèrent qu'il est préférable de prier avec ses chaussures (lorsque celles-ci sont pures), étant donné qu'il existe des exhortations claires de la part du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) à le faire. D'autres savants sont pour leur part d'avis que l'accomplissement de la salât en gardant ses chaussures est juste une permission (et non une recommandation) au sujet de laquelle de l'emphase (istihbâb) a été mis par le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) pour une raison bien précise, en l'occurrence, la volonté de se distinguer de la façon de prier adoptée par ceux qui suivaient d'autres religions.
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Celui qui désire prier avec ses chaussures pourra donc le faire chez lui ou lorsqu'il accomplit la salât à un endroit où il n'y pas de tapis ni de moquette (en plein air par exemple, sur le sable, le bitume…). 4- Comme indiqué plus haut, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) avait explicitement indiqué qu'il était préférable de faire la salât avec ses chaussures pour se distinguer de la pratique courante dans d'autres religions. Certains oulémas font remarquer que, actuellement, ceux qui adhèrent au rituel de ces autres religions -et de qui le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) avait enseigné aux musulmans de se différencier- prient justement en gardant leurs chaussures… D'où la question qu'ils se posent: N'est-il pas possible d'envisager que, de nos jours, il serait mieux pour les musulmans de faire la salât en ayant les pieds nus, afin, justement, de continuer à suivre l'esprit de la recommandation prophétique? Wa Allâhou A'lam! [1] C'est là l'avis de Ach Chawkâni (rahimahoullâh) par exemple –voir « Nayl oul Awtâr » – Volume 2 / Pages 131 et suivantes.