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Le danseur de corde et le balancier - Fable de Florian - YouTube
Mi-stratèges, mi-gangsters Cette fonction d'extraction est inséparable de la fonction de comparaison. Un incessant mouvement de va-et-vient ajuste le monde que nous cartographions au monde que nous expérimentons: la carte est projetée sur le territoire. Faute de quoi la pensée délire: délire de la logique, délire du rêve. Il y a donc, en un sens, autant de représentations du monde que de cerveaux humains... À cette double fonction, le cerveau adjoint une fonction de luxe: son inlassable activité combinatoire. Ce " développement " sans fin n'est pas sans rappeler celui des variations de Bach, ou celui des mythes. De la Bible à l'Odyssée, de la Kabbale à Bourbaki, rien ne limite cet univers en expansion dont chaque cerveau naissant annonce l'imprévisible Big Bang. Par cette activité inlassable, le cerveau est un producteur inépuisable de différenciation. C'est cette activité qui a produit, au long des siècles, tant de cultures et de sociétés; elle qui, au sein de chaque culture, renouvelle lentement les idées.
Type de publication: Chapitre d'ouvrage Ouvrage: Fables et théâtre Pages: 58 à 58 Réimpression de l'édition de: 1934 Collection: Classiques Jaunes, n° 352 Série: Littératures francophones Autres informations ⮟ ISBN: 978-2-8124-2615-5 ISSN: 2417-6400 DOI: 10. 15122/isbn. 978-2-8124-2615-5. p. 0064 Éditeur: Classiques Garnier Mise en ligne: 08/04/2014 Langue: Français Chapitre d'ouvrage: Précédent 36/109 Suivant Disponibilité: Provisoirement indisponible Arrêt de la commercialisation Support: Numérique
Aussitôt fait que dit. Le balancier jeté, Notre étourdi chancelle, étend les bras, et tombe. Il se cassa le nez, et tout le monde en rit. Jeunes gens, jeunes gens, ne vous a-t-on pas dit Que sans règle et sans frein tôt ou tard on succombe? La vertu, la raison, les lois, l'autorité, Dans vos désirs fougueux vous causent quelque peine; C'est le balancier qui vous gêne, Mais qui fait votre sûreté. Florian Les textes écrits par de grands auteurs sur le thème du cirque ou des arts de la piste, utilisant les termes exacts du métier, n'étant pas si nombreux, nous voulions rendre hommage à cet écrivain du XVIIIème siècle. Les éditions de Florian sont tellement nombreuses que nous ne pouvons les citer toutes. Cela ne nous empêche pas de mettre l'accent sur certaines qui ont fait appel à des illustrateurs de renom. Ainsi nous trouvons Benjamin Rabie r chez Garnie r… J. A. Dupuich chez Artima … sans compter les imageries Pellerin ou d'étonnantes illustrations japonaises chez Flammarion. Alessandro Boromeo Sources Image publicitaire Falières – Archives Arlequin.
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Sur la corde tendue un jeune voltigeur Apprenait à danser; et déjà son adresse, Ses tours de force, de souplesse, Faisaient venir maint spectateur. Sur son étroit chemin on le voit qui s'avance Le balancier en main, l'air libre, le corps droit, Hardi, léger autant qu'adroit; Il s'élève, descend, va, vient, plus haut s'élance, Retombe, remonte en cadence, Et, semblable à certains oiseaux Qui rasent en volant la surface des eaux, Son pied touche, sans qu'on le voie, À la corde qui plie et dans l'air le renvoie. Notre jeune danseur, tout fier de son talent, Dit un jour: « À quoi bon ce balancier pesant Qui me fatigue et m'embarrasse? Si je dansais sans lui, j'aurais bien plus de grâce, De force et de légèreté. » Aussitôt fait que dit. Le balancier jeté, Notre étourdi chancelle, étend les bras et tombe. Il se casse le nez, et tout le monde en rit. Jeunes gens, jeunes gens, ne vous a-t-on pas dit Que sans règle et sans frein tôt ou tard on succombe? La vertu, la raison, les lois, l'autorité, Dans vos désirs fougueux vous causent quelque peine.